Le deuxième avantage est que l'éleveur a une multitude de données qui apparaissent vache par vache sur une sorte d'ordinateur de bord, connecté au robot.
Par exemple, le taux butyreux et protéique du lait, la production de lait, le BHB qui permet l'identification des vaches en risque d'acétonémie (maladie métabolique grave), la progestérone qui permet d'identifier le moment de la chaleur ainsi que de confirmer une gestation, la numération cellulaire, les risques de mammites... etc. Tout cela en fonction des options du robot de traite, comme pour une voiture !
L'éleveur dispose donc plus facilement des données que lorsque l'éleveur qui peut et qui doit analyser ces données afin de réagir avant qu'un problème surgisse et ne devienne trop grave: ex risque de mammite ou d'acétonémie.
Par contre, ce type de machine à traire n'est pas utilisé partout! Par exemple, le cahier des charges du Comté interdit son utilisation, afin de garder un produit de terroir et de valeur. De même, cette machine nécessite un investissement important et donc beaucoup de fermes moyennes ont fait le choix de garder leurs salles de traites.
De plus avec le robot de traite, les vaches sont traites davantage qu'auparavant, environ 3 fois par jour, et donc les vaches ont tendance a donner plus de lait.
Les différentes marques de robot de traite sont Lely, De Laval, GEA, Westafalia, Boumatic et quelques autres moins connues.
On peut donc dire que le robot de traite est le résultat du progrès et de la recherche, tous les emplois autour de ce secteur sont des emplois d'avenir, car cet outil connait son fort développement depuis seulement dix petites années.
Notre lycée agricole propose aussi une Licence pro qui se nomme élevage de précision. C'est donc une licence qui travaille autour de l'automatisme dans les exploitations agricoles et donc bien sur le robot de traite.
Article personnel. Photo google image
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